- Le CPF vous permet de financer une formation certifiante pour changer de métier.
- Vous cumulez des droits (en euros) utilisables sans accord de l’employeur si la formation est hors temps de travail.
- Le Projet de Transition Professionnelle (PTP) vous permet, sous conditions, de suivre une formation longue avec maintien de salaire.
- Un bilan de compétences ou un accompagnement CEP est fortement recommandé pour structurer votre projet.
- Toutes les démarches se font sur moncompteformation.gouv.fr.
- Formations éligibles uniquement si elles sont certifiantes, reconnues par l’État, et dispensées par un organisme certifié.
- En cas de refus ou de budget insuffisant, des solutions existent : recours, cofinancements, re-dépôt du dossier.
Sommaire
Qu’est-ce que le CPF ?
Le Compte Personnel de Formation (CPF) est un dispositif public qui permet à toute personne active d’accumuler des droits à la formation tout au long de sa vie professionnelle. Ces droits sont convertis en euros, utilisables pour financer une formation qualifiante ou certifiante.
Le CPF est attaché à la personne, pas à l’employeur : cela signifie que vous le conservez même si vous changez d’entreprise ou de statut. Il remplace depuis 2015 l’ancien DIF (Droit Individuel à la Formation).
Comment fonctionne le CPF pour la reconversion ?
Le CPF peut être mobilisé dans le cadre d’une reconversion professionnelle, c’est-à-dire lorsque vous souhaitez changer de métier, évoluer vers un nouveau secteur ou monter en compétences. Deux grands cas se présentent :
- Vous utilisez votre CPF en autonomie, pour suivre une formation en parallèle de votre emploi (le soir, le week-end, ou en congé).
- Vous engagez un Projet de Transition Professionnelle (PTP), qui vous permet de vous absenter de votre poste pour suivre une formation plus longue, tout en maintenant (sous conditions) votre rémunération.
Le CPF couvre alors tout ou partie des frais de formation, et peut être complété par d’autres dispositifs (OPCO, Pôle emploi, cofinancement par l’employeur…).
Dans quels cas peut-on utiliser le CPF pour changer de métier ?
Le CPF est particulièrement utile si vous souhaitez :
- Vous reconvertir vers un métier porteur (ex. : développeur web, aide-soignant, chef de projet digital…).
- Acquérir une compétence spécifique pour évoluer dans votre poste actuel ou rebondir après une période d’inactivité.
- Préparer un titre professionnel ou une certification reconnue par l’État.
Vous pouvez mobiliser votre CPF pour changer de métier à tout moment, que vous soyez salarié, demandeur d’emploi, indépendant ou agent public. Le tout est de choisir une formation éligible (inscrite sur la plateforme MonCompteFormation).
Conditions d’éligibilité au CPF de transition professionnelle
Le CPF de transition professionnelle (anciennement CIF) permet de suivre une formation longue en étant partiellement ou totalement rémunéré. Il s’adresse principalement aux salariés en CDI ou en CDD, mais avec certaines conditions.
Pour mobiliser votre CPF dans le cadre d’une reconversion professionnelle, voici les critères principaux d’éligibilité :
- Pour un salarié en CDI : avoir au moins 24 mois d’ancienneté, dont 12 mois dans l’entreprise actuelle.
- Pour un salarié en CDD : justifier de 24 mois d’activité salariée sur les 5 dernières années, dont 4 mois en CDD sur les 12 derniers mois.
👉 Cas d’exonération des conditions d’ancienneté :
Certaines situations ouvrent le droit au CPF de transition sans condition d’ancienneté, par exemple :
- Vous êtes en situation de handicap reconnue.
- Vous avez été licencié pour motif économique ou inaptitude, sans avoir eu de formation depuis.
- Vous êtes salarié bénéficiaire de l’obligation d’emploi.
Dans tous les cas, un accompagnement par un Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) est fortement recommandé pour monter un dossier solide.
CPF ou Projet de Transition Professionnelle (PTP) : quelle différence ?
On confond souvent le CPF classique et le Projet de Transition Professionnelle (PTP). Pourtant, il s’agit de deux usages différents d’un même droit : le CPF.
- Le CPF peut être utilisé librement par toute personne active pour suivre une formation éligible, souvent courte (à distance, en présentiel, le soir ou le week-end). Il est adapté pour acquérir une compétence spécifique ou compléter son profil.
- Le PTP, lui, est un dispositif particulier du CPF. Il permet de suivre une formation longue, en se mettant temporairement en congé de son poste, tout en percevant une rémunération. C’est la solution idéale pour une reconversion complète ou l’apprentissage d’un nouveau métier.
👉 En résumé :
CPF | PTP (Projet de transition pro) |
---|---|
Autonomie totale | Nécessite une demande et un accord |
Formations courtes ou ponctuelles | Formations longues certifiantes |
Aucune demande à l’employeur | Nécessite son information et un dossier accepté par Transitions Pro |
CPF reconversion : comment utiliser vos droits étape par étape
Voici comment mobiliser efficacement votre CPF pour une reconversion professionnelle, que ce soit via une formation courte ou un PTP.
Pour une formation libre (CPF “classique”) :
- Créer un compte sur MonCompteFormation.gouv.fr.
- Rechercher une formation éligible.
- Réserver et financer directement avec votre crédit CPF (paiement sécurisé via FranceConnect).
- Suivre la formation aux dates choisies (en ligne ou en présentiel).
Pour un projet de transition professionnelle (PTP) :
- Prendre rendez-vous avec un conseiller CEP (Conseil en Évolution Professionnelle) pour affiner votre projet.
- Choisir une formation certifiante correspondant à votre reconversion.
- Prévenir votre employeur par écrit, selon les délais suivants :
- Au moins 120 jours avant le début de la formation si celle-ci dure plus de 6 mois.
- 60 jours à l’avance si elle dure moins de 6 mois ou est à temps partiel.
- Monter un dossier auprès de Transitions Pro de votre région :
- Lettre de motivation
- Devis de l’organisme de formation
- Accord ou refus de l’employeur
- Pièces justificatives (bulletins de salaire, projet professionnel, etc.)
📎 Le formulaire officiel est à retrouver ici :
👉 https://www.transitionspro.fr
- Attendre la réponse de la commission. Si acceptée, la formation est financée et votre salaire peut être maintenu partiellement ou totalement pendant toute sa durée.
Quelles formations sont éligibles au CPF ?
Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, toutes les formations ne sont pas finançables via le CPF. Pour qu’une formation soit éligible, elle doit :
- être certifiante ou qualifiante, inscrite au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou au Répertoire spécifique.
- conduire à un titre ou diplôme reconnu par l’État.
- être dispensée par un organisme de formation certifié Qualiopi.
Parmi les types de formations éligibles :
- Titres professionnels (ex. : développeur web, secrétaire comptable…)
- Certificats de compétences
- Bilans de compétences
- VAE (Validation des Acquis de l’Expérience)
- Formations à la création ou reprise d’entreprise
- Permis de conduire (sous conditions)
🔍 Pour rechercher une formation CPF :
👉 Accéder au moteur de recherche officiel MonCompteFormation
Astuce : filtrez par modalité (en ligne, présentiel), prix, et avis pour gagner du temps.
Quelle prise en charge pendant la reconversion ?
Lorsque vous engagez une reconversion professionnelle via le CPF, notamment dans le cadre d’un Projet de Transition Professionnelle (PTP), plusieurs questions se posent : qui finance la formation, comment votre rémunération est-elle maintenue, et pendant combien de temps êtes-vous couvert ? Voici l’essentiel à connaître.
Frais de formation : une prise en charge possible à 100 %
Les frais pédagogiques de la formation peuvent être pris en charge totalement ou partiellement par Transitions Pro, l’organisme chargé d’instruire votre demande. Cette prise en charge dépend de plusieurs éléments :
- Le coût de la formation
- Sa durée
- Le sérieux du projet (cohérence, débouchés…)
Dans certains cas, un cofinancement peut être envisagé :
- Par votre employeur s’il soutient votre démarche
- Par des organismes publics (OPCO, Pôle emploi)
- Par un apport personnel en complément de votre CPF
Rémunération : maintien total ou partiel du salaire
Pendant la durée de la formation, vous pouvez continuer à percevoir tout ou partie de votre salaire, selon une grille précise :
- Si votre salaire est inférieur à 2 fois le SMIC, vous percevez 100 % de votre salaire brut.
- Au-delà, une partie est maintenue, souvent entre 60 et 90 % selon les cas.
Cette rémunération est versée chaque mois par Transitions Pro, sur la base d’un dossier d’assiduité validé par l’organisme de formation.
Durée de la prise en charge
La prise en charge couvre toute la durée de la formation dans la limite de 12 mois en continu ou 1 200 heures en discontinu, pour les formations à temps partiel.
Incidences sur le contrat de travail : ce que vous devez savoir
Lorsque vous entrez en formation dans le cadre d’un PTP, votre contrat de travail n’est ni rompu, ni transformé. Il est suspendu temporairement, ce qui a des conséquences à bien comprendre.
Suspension du contrat, pas rupture
Pendant la formation :
- Vous conservez votre poste au sein de l’entreprise.
- Vous êtes absent, mais toujours salarié de votre employeur.
À l’issue de la formation, vous retrouvez votre poste ou un poste équivalent, sauf accord contraire ou changement d’entreprise de votre part.
Vos droits sont maintenus
Pendant la période de formation :
- Vous continuez d’acquérir des droits à congés payés.
- Votre ancienneté n’est pas remise à zéro.
- Vous restez affilié à la sécurité sociale et à votre mutuelle d’entreprise.
Ces protections sont souvent peu connues, mais elles sont essentielles pour sécuriser votre transition.
Une obligation d’assiduité
Pour que le financement soit maintenu, vous devez :
- Être présent à chaque session de formation (sauf absence justifiée).
- Signer des feuilles d’émargement, transmises à Transitions Pro.
- Suivre la formation avec sérieux, sous peine de suspension de rémunération.
Quels sont les inconvénients du CPF pour une reconversion professionnelle ?
Bien que le CPF soit un levier précieux pour se former ou se reconvertir, il présente aussi certaines limites qu’il vaut mieux connaître à l’avance.
Des délais parfois longs
Le traitement d’un dossier de PTP peut prendre plusieurs semaines, voire quelques mois. Cela suppose d’anticiper largement la date de début de formation et de monter son dossier bien en amont.
Des critères d’éligibilité restrictifs
L’accès au CPF de transition est soumis à plusieurs conditions (ancienneté, nature du contrat, formation certifiante…). Ces critères peuvent freiner certains profils, notamment en reconversion rapide ou avec peu d’expérience salariée.
Un nombre limité de financements
Les budgets alloués par les Transitions Pro régionales ne sont pas illimités. Certains projets, même bien construits, peuvent être refusés faute de financement disponible, ou parce qu’ils ne sont pas jugés assez solides ou réalistes.
Une procédure administrative exigeante
Constituer un dossier CPF ou PTP demande du temps, de la rigueur, et parfois l’aide d’un accompagnement. Il faut rassembler des documents, remplir plusieurs formulaires, solliciter des organismes… Ce n’est pas impossible, mais cela peut être décourageant si l’on est seul.
Que faire si votre demande est refusée ?
Recevoir une réponse négative à son dossier de Projet de Transition Professionnelle (PTP) peut être décourageant, mais ce n’est pas une fin en soi. Il existe plusieurs pistes à envisager pour comprendre les raisons du refus, et surtout rebondir intelligemment.
Principaux motifs de refus
Les commissions Transitions Pro peuvent refuser un dossier pour différentes raisons :
- Projet jugé insuffisamment cohérent avec votre parcours ou les débouchés professionnels.
- Formation non certifiante ou mal définie.
- Manque de motivation apparente dans le dossier (absence de lettre argumentée, manque de préparation).
- Budget annuel déjà consommé dans votre région.
- Dossier incomplet ou transmis hors délai.
Peut-on faire un recours ?
Oui. En cas de refus, vous avez la possibilité de :
- Demander une révision du dossier en apportant des éléments nouveaux ou en corrigeant des lacunes.
- Solliciter un accompagnement avec un conseiller CEP pour retravailler votre projet et améliorer sa solidité.
- Représenter une nouvelle demande, plus étoffée, à la session suivante.
Combien de fois un employeur peut-il refuser ?
L’employeur ne peut pas s’opposer définitivement à votre projet. Il peut différer votre départ en formation pour des raisons de service (ex. : surcharge d’activité), mais seulement une fois, et pour une durée maximale de 9 mois. Il doit motiver ce report par écrit. Ensuite, il ne peut plus refuser si les conditions sont remplies.
Exemple de dossier accepté : à quoi ça ressemble ?
Un bon dossier de PTP, c’est avant tout un projet réfléchi, réaliste et motivé. Il doit démontrer que votre reconversion est cohérente avec votre parcours et qu’elle aboutira à une insertion professionnelle réussie.
Checklist des pièces à fournir
Pour constituer un dossier solide, voici les documents généralement requis :
- Lettre de présentation du projet
- Dossier Transitions Pro (formulaire officiel)
- Devis de l’organisme de formation
- Programme de la formation
- Attestation de l’organisme de formation (certification, durée, dates)
- Justificatifs de votre situation (bulletins de salaire, contrat de travail…)
- Accord ou refus de l’employeur (daté et signé)
Modèle de lettre à l’employeur
Voici un exemple de lettre à adresser à votre employeur pour l’informer de votre souhait de bénéficier d’un congé de transition professionnelle :
Objet : Demande de congé pour Projet de Transition Professionnelle
Madame, Monsieur,
Je vous informe de mon intention de suivre une formation dans le cadre du Projet de Transition Professionnelle, conformément aux dispositions prévues par le Code du travail.
La formation envisagée débutera le [date] et se terminera le [date]. Elle sera assurée par [nom de l’organisme], pour une durée totale de [nombre d’heures].
Je vous remercie de bien vouloir prendre en compte cette demande et me faire part de votre réponse dans les délais prévus.
Cordialement,
[Nom – Prénom – Signature]
Cas particuliers à connaître pour une reconversion professionnelle via le CPF
Selon votre statut ou votre situation, les conditions d’accès au CPF ou au PTP peuvent différer. Voici les cas les plus fréquents.
Fonction publique
Les agents de la fonction publique peuvent mobiliser un CPF spécifique (CPF-FP). Il existe également le congé de formation professionnelle (CFP), équivalent du PTP dans le public. Les règles varient selon les administrations : mieux vaut consulter son service RH ou le site service-public.fr.
Arrêt maladie
Il est possible d’utiliser son CPF pendant un arrêt maladie, sous certaines conditions. Attention : si vous êtes en arrêt pour burn-out, dépression ou maladie longue, il est essentiel d’obtenir un accord de votre médecin et de ne pas compromettre votre rétablissement.
Contrats courts (CDD, intérim, saisonnier)
Les salariés en CDD peuvent mobiliser le PTP s’ils justifient de 24 mois d’activité dans les 5 dernières années, dont 4 mois sur les 12 derniers mois. Pour les intérimaires et saisonniers, des conditions spécifiques s’appliquent, généralement plus complexes.
Démission pour reconversion
Un salarié peut démissionner pour se reconvertir tout en bénéficiant du chômage, à condition d’avoir un projet solide validé par une commission de France Travail (ex-Pôle emploi). Cela implique un accompagnement préalable par un CEP et la validation du caractère réel et sérieux du projet.
Comment choisir une formation adaptée à son projet de reconversion professionnelle avec le CPF?
Choisir la bonne formation est une étape cruciale. Elle conditionne l’acceptation de votre dossier, mais aussi la réussite de votre reconversion.
Voici les critères clés à prendre en compte :
1. Une formation certifiante et éligible CPF
Assurez-vous que la formation :
- Conduit à un titre professionnel, un diplôme ou une certification inscrite au RNCP
- Est dispensée par un organisme certifié Qualiopi
- Est bien référencée sur MonCompteFormation.gouv.fr
2. Une cohérence avec votre parcours
Même si vous changez complètement de domaine, votre dossier doit montrer une logique entre votre passé, vos compétences transférables et votre futur métier.
3. Un bon taux de retour à l’emploi
Privilégiez les formations :
- En lien avec des secteurs qui recrutent
- Ayant un fort taux d’insertion professionnelle
- Accompagnées de stages ou d’une alternance, si possible
4. Un format compatible avec votre situation
Formation à distance, présentiel, rythme intensif ou modulaire : choisissez le format qui correspond à vos contraintes personnelles (enfants, emploi, santé…).
Si vous avez un doute, n’hésitez pas à solliciter un Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) pour faire le point.
Peut-on se faire accompagner pour construire son projet de reconversion professionnelle via le CPF ?
Oui, et c’est même vivement recommandé. Une reconversion réussie passe par un projet structuré, réaliste et bien argumenté. Pour cela, plusieurs dispositifs d’accompagnement sont à votre disposition — gratuits et accessibles à tous.
Le Conseil en Évolution Professionnelle (CEP)
Le CEP est un service public d’accompagnement personnalisé. Il vous permet de :
- Faire le point sur votre parcours et vos envies
- Identifier les compétences transférables que vous avez développées
- Explorer des pistes de métiers compatibles avec votre profil
- Être guidé dans le choix d’une formation éligible
- Préparer un dossier solide pour le CPF ou le PTP
Le CEP est proposé par différents opérateurs (APEC, Cap emploi, France Travail, missions locales…), en fonction de votre statut. L’entretien est confidentiel, gratuit, et peut se faire à distance ou en présentiel.
Le bilan de compétences
Autre levier complémentaire : le bilan de compétences. Il permet de mieux se connaître, d’évaluer ses atouts et ses aspirations professionnelles. Il est souvent utilisé en amont d’une reconversion.
Le bilan est finançable avec le CPF, et se déroule généralement sur 24 heures réparties sur plusieurs semaines. Il aboutit à un plan d’action concret, que vous pouvez ensuite transformer en projet de formation.
Erreurs fréquentes à éviter avec le CPF pour une reconversion professionnelle
Même avec les meilleures intentions, certaines erreurs peuvent compromettre votre projet de reconversion. Voici les plus courantes — et comment les éviter.
1. Choisir une formation non éligible
Cela peut paraître évident, mais il arrive encore que des candidats investissent temps et énergie dans un projet… qui n’est pas finançable via le CPF. Vérifiez toujours que la formation est :
- Inscrite au RNCP ou au répertoire spécifique
- Dispensée par un organisme certifié Qualiopi
2. Monter un dossier à la dernière minute
Les délais sont stricts. Une demande à Transitions Pro doit être déposée au moins 3 mois avant le début de la formation. Il faut aussi tenir compte des délais de réponse, parfois longs. L’anticipation est votre meilleure alliée.
3. Négliger la cohérence du projet
Un projet mal argumenté, mal aligné avec votre parcours ou sans réelle perspective d’emploi est souvent rejeté. Il ne suffit pas de dire “je veux changer de métier” : il faut expliquer pourquoi, comment, et avec quels résultats attendus.
4. Oublier d’impliquer son employeur
Même si vous avez le droit de vous former, l’informer dans les délais légaux est indispensable. Ne pas respecter cette étape peut entraîner un report, voire un refus temporaire.
Quel accompagnement propose Ambition Talent ?
Chez Ambition Talent, nous vous accompagnons là où tout commence : par un bilan de compétences structuré et orienté action.
Changer de métier ne s’improvise pas. Le bilan permet de :
- Prendre du recul sur votre parcours
- Clarifier ce que vous voulez vraiment
- Identifier des pistes concrètes et réalistes
- Repartir avec un plan de reconversion solide
Notre accompagnement est :
- 100 % finançable avec le CPF
- Réalisé par un consultant expert et bienveillant
- Adapté à votre rythme, en ligne ou en présentiel
En quelques semaines, vous passez d’un flou professionnel à une vision claire et activable.
Avec Ambition Talent, votre reconversion ne commence pas par une formation, mais par une bonne question : “Quelle direction est faite pour moi ?”
Envie d’y voir plus clair avant de vous lancer ?
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